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Mais quelques jours après, il parvient à mettre la main sur son smartphone confisqué. Il va s’enfermer dans la salle de bain. Il se connecte à Character.AI et engage la conversion avec le chatbot. Il lui dit qu’il veut « rentrer à la maison », cette « maison » étant pour lui avec cette fausse Daenerys. Et l’IA l’y encourage.
Quelques secondes après, Sewell se tire une balle dans la tête avec l’arme de son beau-père.
Voilà qui nous donne une idée assez claire de ce que sera le travail de demain : un marché de l’emploi où les chômeurs postuleront automatiquement dans des milliers d’entreprises dont les RH ne liront pas leurs candidatures
Si Apple Intelligence se fait attendre, Cupertino continue de régulièrement publier ses avancées en matière d’IA. L’entreprise a récemment levé le voile sur un nouvel algorithme permettant aux ordinateurs de mieux comprendre la profondeur d’une image. Baptisé Depth Pro, celui-ci peut se baser sur une simple image 2D pour créer des cartes de profondeurs 3D en une fraction de seconde. Une note de recherche a été mise en ligne tandis que le modèle est disponible sur Github.
Je reprends donc le terme le plus utilisé : intelligence artificielle, aussi imparfait soit-il. Parler d’algorithmes d'apprentissage supervisés ou non supervisés serait plus juste, mais ces mots ne voudraient pas dire grand-chose pour une bonne partie du grand nombre cherchant à comprendre « l’intelligence artificielle ».
I still think the commercial generative AI boom has probably started to peak, that consumer enthusiasm for generative AI is plateauing, and that we can expect OpenAI and other AI firms to ink as many deals and enterprise contracts as they can in coming months while they’re still considered prime movers and relatively impervious to the careful considerations of sound financial logic.1
We here at the Department of Energy wanted to thank you for being conscientious about your energy usage this summer. Your efforts haven’t gone unnoticed. As a token of our gratitude, we wanted to highlight all the small but powerful steps you’ve taken to conserve energy over the past few months—and how that energy has instead been used to fuel the insatiable beast that is AI.
⚡️⚡️⚡️😂
Here’s our view of what a photograph is. The way we like to think of it is that it’s a personal celebration of something that really, actually happened.
Et encore plus inquiétant : la bulle de l’IA est déjà là. Les investissements sont colossaux, mais les bénéfices ridicules… Tout ça ne va pas super bien finir.
Bref… j’ai l’impression de tourner parfois un peu au vieux con, mais je ne suis vraiment pas fan de la direction que prend toute cette industrie. J’espère que les faits me donneront tort, mais ce n’est pas vraiment parti pour…
So it turns out it is aspirational branding, it’s just a deeply misanthropic variety — we want you to have the cool high tech thing, even if it is at the expense of everyone else, or the wellbeing of, well, society in general. And that happens to track pretty well with the ideology of the founders making these sci fi-referencing products in the first place.
People are growing ever more frustrated by the intrusiveness of tech. This frustration feeds a cycle of fear that can be quickly dismissed, but doing so strikes me as either foolish or cynical. I am not a lawyer, but lately I have been in a lot of rooms with lawyers discussing people’s rights in the spheres of art and AI. One of the things that has come up recently is the challenge of translating oftentimes unfiltered feelings about AI into a legal framework.
Après Microsoft, Google… Le numéro un mondial de la recherche en ligne a vu ses émissions de CO2 bondir de 13 % en 2023 et de 48 % depuis 2019, a révélé l’entreprise, mardi 2 juillet, dans son rapport environnemental. Celles-ci s’élèvent à 14,3 millions de tonnes équivalent CO2. La cause de cette flambée, qui va à rebours des objectifs climatiques du groupe américain ? L’explosion de l’intelligence artificielle (IA). Comme pour Microsoft, qui avait dû annoncer, mi-mai, un bond similaire de ses émissions, de 30 % en un an.
Let’s burn.
From simple ChatGPT queries — which themselves can consume as much electricity as a 60-watt incandescent bulb does in 10 minutes — to more complex image and video creations, to fast-growing enterprise implementation and hardware integration, the AI boom is spiking demand for power on an already-strained grid.
« Mes travaux sur la vie privée et sur l’IA portent tous deux sur l'asymétrie du pouvoir que la surveillance de masse et l'asymétrie de l’information constituent et étendent. Côté vie privée, je suis très préoccupée par les capacités de communication des gens, leurs cultures, leur capacité à comprendre et gérer le monde démocratiquement, car toutes ces dimensions sont soumises à la surveillance centralisée et à l'autorité des gouvernements et des grandes entreprises«
« Microsoft announced changes on Friday to its controversial Recall feature that will allow users to proactively opt in to the tool before it is activated on devices. »
Bien. Mais le mal est fait.
« The staggering electricity demand needed to power next-generation technology is forcing the US to rely on yesterday’s fuel source: coal. »
Difficile de ne pas déprimer sec face à l’absurdité. 😩
Dans le champ de l’intelligence artificielle, les hallucinations désignent des erreurs dans lesquelles le système produit du texte ou des images incohérents, les confabulations désignent la production de résultats qui ne correspond à aucun motif (pattern) appris précédemment… et les deux termes peuvent être utilisés de manière plus ou moins interchangeable, en attendant qu’une tendance nette se dégage.
Parce que, ce qui compte dans une œuvre, ce n’est pas l’idée, c’est l’exécution. Prenez l’intrigue la plus vieille du monde – “le garçon rencontre la fille, la fille meurt” – et vous faites Tristan et Yseult jusqu’à West Side Story ainsi que les variations inverses comme Titanic. Personne n’achète une idée. Les idées, tout le monde s’en fout. C’est l’exécution sincère et personnelle d’une idée qui compose une œuvre. Et elle est nécessairement unique car elle s’enracine dans la personnalité du créateur·ice1, et donc elle est nécessairement originale.
Une base de donnée des incidents liés à l'IA.
Si ces nouvelles techniques sont spectaculaires, la vitesse avec laquelle les investisseurs et les entreprises se sont engouffrées dans le buzz l’est encore plus. Comme le dit très bien Cory Doctorow, de nombreuses boites AI se sont créées avec des technologies incapables de remplacer un travailleur humain, mais avec une équipe marketing capable de convaincre votre patron que c’est bien le cas.
J’imagine d’ores et déjà comment ce texte va être reçu par certains. Je crois que c’est ce qui m’embête le plus dans tout ça : c’est très impressionnant, ça va beaucoup trop vite, et nous retrouver à vouloir freiner pour analyser et réfléchir nous fait immanquablement passer a) pour des personnes qui ne comprennent rien à l’IA (car si on comprend, on ne peut qu’adhérer, non ?) ou b) des luddites modernes qui voient le mal partout et on peur de tout.
La prudence et l’esprit critique sont immédiatement et presque systématiquement discrédités par les « croyants ».
Outre analyser le comportement des Français face aux sciences (avec des résultats surprenants, des disciplines comme l’ostéopathie et l’astrologie étant plus souvent qualifiées de sciences par les 2004 personnes interrogées début février 2024 que la sociologie, l’écologie ou l’économie), l’enquête se penche aussi sur leur rapport à l’esprit critique, leurs manières de s’informer et, donc, leur vision de l’IA et de ces dernières itérations génératives.
On n'est pas sorti des ronces.
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