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I've got cancer but it's probably (almost certainly, really) okay. Within a very short period I will no longer have cancer (at least for now). This is the best kind of cancer to have – the kind that is caught early and treated easily – but I've learned a few things on the way that I want to share with you.
Once someone gets rich enough, they acquire impunity. They become too big to fail. They become too big to jail. They become too big to care. They buy presidents. They become president
« Pour s’implanter, le Totalitarisme a besoin d’individus isolés et déculturés, déracinés des rapports sociaux organiques, atomisés socialement et poussés à un égoïsme extrême »
Les politiciens mentent, c’est l’essence même de la politique. Celleux qui tentent de ne pas le faire ne tiennent pas assez longtemps pour acquérir un réel pouvoir. C’est impossible. Dénoncer les mensonges d’un politicien, c’est comme dénoncer l’humidité de l’eau.
Le livre – les livres même – de Payal Arora sont stimulants et décalés. Trop peu lus en France, ils offrent pourtant une perspective trop rare, dérangeante peut-être, tant l’autrice prend le risque de glisser de cette ligne de crête qui sépare une critique des techniques aussi universalisante que tronquée d’un relativisme des usages un brin périlleux.
Shigeru ISHIBA vient d’annoncer son gouvernement. Et autant son discours de politique général est vague au possible, autant limiter son message a son costume de Buu comme certains médias le font, est révélateur d’un niveau d’apolitisme assez astronomique. Parce que son gouvernement, c’est clairement 50 nuances de réactionnaires.
Today, just as 200 years ago, bosses—whether a shipping magnate or a CEO of an AI company—won’t hand over the gains from a new technology to their workers willingly3.
A few years ago, I stopped taking daily showers. Pandemic-induced work from home, moving in with a partner who showered less than me and pure, middle-age laziness pushed me to abandon an almost three-decades-long habit: So long as I don't exercise, I now shower only around three times a week.
Sans une maîtrise de ces usages « de nécessité », on est de facto « exclu du numérique ». Logiquement, les usages de nécessité sont très largement subis. Ils comprennent l’accès aux droits (suivre ses demandes d’allocation familiale ou le versement de son RSA) ou aux devoirs (payer ses impôts), le suivi de la scolarité des enfants, les virements bancaires validés par une application smartphone, l’achat de billets de train, etc. Ce sont les usages numériques sans lesquels il est devenu presque impossible de vivre.
Petite réflexion au passage : les usages et pratiques capacitantes nécessitent pour la plupart un ordinateur. Pas un smartphone. Je ne le dirai jamais assez, le premier a été inventé comme un outil d’émancipation individuel, le second comme un outil de communication, de divertissement et de consommation.
« Nous les scientifiques avons vu surgir et faire florès le concept d’“écrans” et de “temps d’écran”, dénués de sens sur le plan cognitif tant les activités qu’ils regroupent sont variées, pour expliquer tous les maux de la société »
Encore un chouette billet de blog de Ploum. Plusieurs extraits m'ont fait réagir.
Je n’avais jamais vu les choses sous cet angle. Pour moi, le point commun est surtout une volonté de changer les choses. Or, par définition, si on veut changer les choses, c’est qu’on n’est pas satisfait avec la situation actuelle. On est donc « perdant ». En fait, tout révolutionnaire est, par définition, un·e perdant·e. Dès qu’iel gagne, ce n’est plus un·e révolutionnaire, mais une personne au pouvoir !
Rares sont les exemples de personnes/entités qui veulent changer les choses et ne sont pas corrompues d'une façon ou d'une autre lorsqu'elles arrivent à leur fin. Ça existe certainement (je n'ai pas d'exemple en tête), mais instinctivement on sait que ce n'est pas la norme.
Être progressiste implique donc d’être perçu comme perdant selon le filtre d’Andy. Le progrès nait de l’insatisfaction. Le monde ne sera jamais parfait, il faudra toujours l’améliorer, toujours lutter. Mais tout le monde n’a pas l’énergie de lutter tout le temps. C’est humain, c’est souhaitable. Lorsque l’énergie me manque, lorsque je ne suis pas un révolutionnaire, je me concentre sur un objectif minimal : ne pas être un obstacle à celleux qui mènent la lutte.
Ça rejoint l'édito de Next partagé peu avant : écouter, la fermer pour laisser parler ceux qui savent, ne pas être un obstacle et aide à porter ces paroles/causes.
Je suis conscient que tout le monde n’a pas le loisir d’être rebelle.
Cf. Louis Derrac ici.
Non, vous n’avez pas une « mission ». Vous cherchez juste à aider à construire un système pour vendre de la merde afin de pouvoir acheter votre propre merde.
[…]
On fait tous des compromis moraux. Le tout est d’en être conscient. Chacun les siens.
J'ai du mal avec la notion de pureté militante. Le noir et blanc c'est simple, mais ça n'existe pas, on fait tous des compromis gris.
Le collectif Sleeping Giants démontre ce que c’est d’être abonné aux flux de la fachosphère.
Infiltré dans la fachosphère de Twitter/X (blogs.mediapart.fr)
Article de blog passionnant et déprimant. Contrairement à Ploum, je ne trouve pas l'article inintéressant au motif qu'il ne m'apprend rien. Déjà parce que, pour moi, savoir quelque chose et observer quelque chose sont deux aspects complémentaires et nécessaires. Ensuite parce que ce type de contenu n'est jamais inutile.
Il est temps de prendre le taureau par les cornes. C’est un vrai problème de société qui nous concerne tous. Mathilde n’a pas vocation à descendre seule dans l’arène face aux hordes de commentaires qu’elle se prend à chaque fois ou presque sur la question des stéréotypes et du sexisme dans le numérique.
“Words on the internet are undervalued,” he said. “There are too many of them, and it’s too easy to generate them.” Aware that many people who subscribe to his online newsletter don’t actually get around to reading it, Murphy decided to go retro: In June, he wrote up a newsletter, printed it out, and sent it to his subscribers’ mailboxes — their physical ones.
One of Friedman's signal achievements was the theory of "shareholder supremacy." In 1970, the New York Times published Friedman's editorial "The Social Responsibility of Business Is to Increase Its Profits":
In it, Friedman argued that corporate managers had exactly one job: to increase profits for shareholders. All other considerations – improving the community, making workers' lives better, donating to worthy causes or sponsoring a little league team – were out of bounds. Managers who wanted to improve the world should fund their causes out of their paychecks, not the corporate treasury.
La période que nous vivons a réveillé beaucoup de questions dans le monde éducatif. Nous avons l’opportunité de lancer une réflexion sereine sur des enjeux complexes, sans laquelle nous prendrions le risque de nous laisser emporter dans une fuite en avant solutionniste. Dans une école confinée ou fonctionnant normalement, le numérique ne pourra jamais être autre chose qu’un environnement pédagogique à la disposition des enseignants et des élèves. L’envisager comme une « solution » sera toujours une erreur. Profitons des états généraux du numérique pour l’éducation pour défendre fermement cette conviction.
En effet, depuis 2004, cette part a chuté de 1,6 point. Pour la seule année 2024, cela représente une perte de 2 400 milliards de dollars pour les travailleurs à l’échelle mondiale. La principale cause de cette baisse au cours des deux dernières décennies est l’évolution technologique, notamment l’automatisation. Si l’OIT note qu’elles ont « stimulé la productivité et la croissance économique », l’organisation précise que « les travailleurs n’ont pas bénéficié équitablement des gains qui en ont découlé ».